Imaginons un instant que vous êtes dans le tramway, et qu’au moment d’arriver à votre arrêt, la partie du tramway ou vous vous trouvez se détache et vous conduit directement chez vous, avant de partir chercher une autre personne chez elle, et réintégrer un autre tramway.
L’idée parait saugrenue présentée comme ça, et pourtant, avec l’arrivée des voitures sans pilotes, ce genre de concept deviens théoriquement possible. Mais alors dans ce cas, me direz-vous, à quoi peut bien servir le fait qu’à un moment donné les compartiments potentiellement autonomes de ce tramway soient solidaires les uns aux autres?
Et bien, je serai tenté de vous répondre: à rien. D’où la question du titre, l’utilisation des transports en commun risque t’elle de décliner voire de disparaître complètement?
En l’état actuel des technologies sur les moteurs et les voitures en général, il y a trois arguments de poids contre ce système: le coût, la consommation, et la saturation du trafic.
En ce qui concerne le dernier point , le problème peut être résolu par l’optimisation du trafic (voir article), et par l’utilisation de voitures monoplaces de très petite taille, sauf peut être pour les très grandes métropoles qui requiert des moyens plus radicaux.
Pour la consommation, de grands progrès vont probablement être fait à plus ou moins longue échéance par l’arrivée massive des voitures électriques et le développement des énergies comme le solaire ou (peut être) la fusion nucléaire. L’utilisation de voitures de petites tailles réduit également la consommation du fait de son faible poids.
L’argument restant, qui est le coût, parait être celui qui pourra sauver le plus longtemps nos autobus. En effet, la construction des moteurs a un coût, économique et écologique.
Ce type de système requiert un moteur par utilisateur contrairement aux moyens de transports en commun conventionnels, et risque donc de laisser encore du répit à ces derniers.