On appelle voiture autonome, une voiture qui est capable de se conduire elle-même d’un point A à un point B, sans aucun humain pour la guider ou prendre des décisions pour elle.
Elle doit donc répondre à certaines exigences afin d’être utilisable dans un trafic routier, que nous répartirons en deux points:
–Orientation et itinéraire: La voiture doit à tout moment être capable de savoir où elle se situe sur une carte, et de décider quel itinéraire choisir pour arriver à sa destination prévue. Elle doit également être capable de choisir son itinéraire en fonction de ses réserves en carburant (pétrole, électricité…), de connaître la position des lieux de ravitaillement (stations services) et d’anticiper l’approvisionnement pour éviter une panne.
–Conduite: Pour assurer une conduite en toute sécurité, la voiture doit être capable d’analyser correctement l’environnement qui l’entoure. Ceci comprend la trajectoire de la route, la position et la vitesse des autres véhicules autour d’elle, et les éventuels obstacles qu’elle peut rencontrer, comme un piéton imprudent ou bien un animal. Elle doit également être capable d’adapter sa conduite en fonction de l’état de la route (revêtement), et des conditions météorologiques. Enfin, elle doit connaître et respecter le code de la route en vigueur dans l’état ou elle évolue.
Les mécanismes d’orientation et de localisation existent déjà depuis longtemps avec l’avènement des GPS. La grande difficulté, qui explique pourquoi ces voitures ne sont encore qu’au stade de développement, est donc lié au problème de la conduite. Celle-ci demande des outils performants, tant au niveau des capteurs de la voiture que de la plateforme logicielle qui analyse les données qu’elle reçoit. De plus, la marge d’erreur est très faible, puisque des vies humaines sont en jeu.