Toyota a choisi une manière différente de voir la voiture autonome. Celle-ci n’en est d’ailleurs pas tout à fait une, puisque le conducteur est toujours humain. Conçue sur la base d’une Lexus, Elle est équipée du système LISAR qui équipe également la voiture autonome de Google, reconnaissable facilement au cylindre métallique en perpétuelle rotation sur lui même, situé sur le toit. Elle dispose également d’une caméra frontale et de deux caméras latérales en haute définition capables de détecter les obstacles ou les feux tricolores sur une distance maximum de 150 mètres environ.
Même si l’équipement de cette voiture est similaire à celui de la Google Car, ses objectifs diffèrent: Son rôle est plutôt cantonné à celui de copilote, afin d’assurer la sécurité de la voiture:
-Sécurité active grâce à un système anti-collision: La voiture sera capable de détecter et d’anticiper une collision en connaissant à tout instant la vitesse et la trajectoire de la voiture, ainsi que des obstacles.
-Sécurité passive: agir pour limiter les blessures en cas d’accident, être capable de prévenir les secours.
Voici les propos de Jim Pisz, un responsable Toyota aux Etats-Unis: « Notre objectif premier est d’améliorer la sécurité (…) La technologie ressemble beaucoup à celle de Google, mais cette dernière se concentre sur les logiciels de cartographie. C’est là qu’ils sont bons. Toyota se concentre sur les programmes de sécurité ».
Même si la voiture ne présente pas encore les fonctionnalités d’une voiture réellement autonome, cette première approche part du bon côté. En effet, l’argument ‘sécurité’ est l’argument majeur pour promouvoir les véhicules autonomes, même si leur potentiel va bien au delà.
La voiture semi-autonome Toyota a d’ailleurs fait sensation sur le célèbre salon CES 2013 consacré à l’innovation technologique en électronique grand public qui se tient à Las Vegas au Nevada ( USA ).