Après la Google Car du géant américain de l’informatique Google, c’est au tour de l’équipementier pour voitures allemand Continental d’obtenir de l’état du Nevada l’autorisation d’emprunter ses routes pour développer son système de pilotage automatique, après avoir réussi avec succès le cap des 25000 Kilomètres de tests sans encombres.
Il est soumis aux mêmes exigences que pour la voiture Google: plaque d’immatriculation rouge pour être reconnaissable en tant que voiture autonome, et présence obligatoire d’un humain muni d’un permis de conduire derrière le volant, prêt à intervenir en cas de problème. Le modèle de voiture choisi par Continental est une Volkwagen Passat, et est donc la deuxième voiture autonome de l’histoire autorisée à rouler sur la voie publique.
Nul doute que ce passage à l’offensive de la concurrence à la Google Car sera bénéfique sur la rapidité des progrès réalisés dans ce domaine, tant l’enjeu économique semble être important. En effet, nombre de constructeurs semblent convaincus que la voiture autonome représente l’avenir, au même titre que le téléphone portable représentait l’avenir de la téléphonie il y a vingt ans.